
Nous avions été étonnés de la chronologie des élections. Alors que l’accord pré-électoral n’était pas encore conclu, le 30 avril au soir, nous avons vu apparaître sur rendezvous deux appels à candidatures (pointant sur la même URL) ; quelques minutes plus tard arrivait une information sur le déroulement des élections… Convaincus de la nécessité de renouveler les CE dans les délais légaux et surtout de redonner aux salariés de Devoteam des représentations dignes et efficaces, nous avons préféré ignorer ce bug (nous avons quand même fait des copies d’écran), nous avons poursuivi les négociations et finalement signé l’accord.
Depuis que les listes de candidatures sont diffusées, la tête de liste CFTC de l’établissement 91 a reçu des messages « amicaux » de candidats d’un autre syndicat, qui l’informent que son délégué syndical central irait faire l’objet de poursuites, qui lui disent qu’il ferait mieux de réfléchir avant de continuer… évidemment, après vérification, ce n’est pas un syndiqué qui est à l’origine du mail…
Avant le premier tour, nous avons décidé, dans le cadre des deux futurs anciens CE fusionnés dans l’établissement 91, de diffuser un appel au vote en y joignant un tract des différentes listes. Une des listes ne nous ayant pas répondu, nous avons fait partir l’appel avec seulement deux fichiers joints… Aujourd’hui, j’apprends que le syndicat de la liste en question porte réclamation pour « inégalité de traitement ». Alors qu’il avait bénéficié d’un appel à candidatures en exclusivité partagée avec un autre syndicat que le nôtre… Il y a de quoi sourire.
Nous reposons la question : qui la CFTC, qui n’a accepté de signer l’accord pré-électoral qu’une fois l’accord sur le travail de nuit retiré du « paquet-cadeau », dérange-t-elle ?
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